Entreprises familiales ou grands groupes, les acteurs du marché de l’assainissement ont des profils variés. De plus, ils peuvent opérer aussi bien en délégation de service public auprès des collectivités, qu’auprès des entreprises privées du secteur de l’immobilier et de l’habitat.
Cette diversité soulève la nécessité d’organiser et d’encadrer la profession.
Les outils amenés par la transformation digitale accompagnent pleinement les problématiques de ce secteur complexe. En effet, en participant à la dématérialisation et à l’unification des process, les logiciels de gestion des interventions améliorent la qualité des échanges et des opérations d’entretien, tout en soutenant la satisfaction client.
Assainissement : un marché fragmenté organisé en fédérations
Pompage, curage, débouchage de canalisations, entretiens des réseaux d’eau… Les prestations exercées par les professionnels du secteur de l’assainissement sont multiples, dans un marché par ailleurs très fragmenté.
Le champ d’activité de la Fédération nationale des syndicats de l’assainissement (FNSA) intègre d’ailleurs six autres syndicats professionnels (SMI2D, SNEA, SYFFA, SYNCRA, APLICA, SYNABA). L’objectif est en effet de répondre à l’évolution du marché et des réglementations.
D’autre part, la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E) rassemble des entreprises privées de gestion de l’eau et de l’assainissement comme Suez et Veolia, mais aussi de nombreuses PME. Elle promeut notamment l’accès de tous à l’assainissement auprès des institutions européennes.
L’assainissement, un secteur d’activité réglementé à différents niveaux
Une qualification nécessaire pour les interventions d’assainissement
Les entreprises adhérentes à la FNSA peuvent déposer une candidature afin d’obtenir la qualification Qualitass. Cette qualification garantit le niveau de qualité des prestations et de leur impact sur l’environnement, ainsi que le niveau de sécurité des techniciens en interventions.
Cette démarche qualité peut par ailleurs aboutir à une certification ISO 9001, référentiel de management de la qualité le plus répandu.
Ces différents indicateurs participent pleinement à la satisfaction client en soutenant la communication des professionnels du secteur. Ils ont pour objectif de garantir le respect des cadres réglementaires, la qualité du service et la mise en œuvre de process d’amélioration continue.
A ce titre, la digitalisation des process et le cycle des interventions d’exploitation et de maintenance des réseaux d’assainissement, permet de s’assurer du respect des cadres réglementaires. La solution Praxedo rend ainsi possible un paramétrage sur-mesure des formulaires en les adaptant aux réglementations en vigueur. Les techniciens sur le terrain n’ont donc plus qu’à suivre le déroulement des opérations. Ils ont par ailleurs accès en amont à toute la documentation relative à leur intervention : références client, référence matériel, devis, historique d’intervention… Ainsi la maintenance des équipements peut se tenir efficacement.
Une Loi sur l’eau qui encadre les installations non collectives
Concernant la réglementation des installations d’assainissement non collectif, les particuliers concernés doivent se conformer aux exigences de la Loi sur l’eau du 30 décembre 2006 et des deux arrêtés de 2012. Ainsi, un entretien et un contrôle régulier doit être effectué par le service public d’assainissement non collectif (SPANC). Un diagnostic doit par ailleurs être établi lors de la revente du bien pour assurer les différents interlocuteurs du bon fonctionnement du système.
La prévention des risques un enjeu majeur du secteur de l’assainissement
Enfin, il est important de souligner que les techniciens travaillant dans le secteur de l’assainissement font face à de nombreux risques. Parmi ceux-ci :
- la présence d’amiante dans les installations,
- le transport de déchets dangereux et toxiques.
Leur formation à la prévention des risques est donc incontournable.
Les interventions sur des équipements susceptibles de contenir de l’amiante font l’objet d’un arrêté du 23 février 2012 nécessitant la mise en place de procédure spécifique afin d’éviter les dangers pour soi et pour l’environnement.
Le transport de déchets dangereux fait quant à lui l’objet d’un accord européen et d’agréments spécifiques délivrés par la Préfecture par arrêté.
L’utilisation d’un logiciel de gestion des interventions permet le suivi des cadres réglementaires. Les opérations de maintenance et d’entretien peuvent donc se dérouler simplement et en toute sécurité pour le technicien et pour le client.