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Conseils pour une gestion d’interventions plus écologique

XavierBiseul
Xavier Biseul
Le 20 January 2021
6 min de lecture

Politique zéro papier, optimisation des tournées, flotte de voitures électriques, hébergement des données écoresponsable… Un service de maintenance peut considérablement réduire l’impact environnemental de son activité.
 
C’est un des dilemmes du numérique. La transformation digitale a, à la fois, un impact sur l’environnement et peut, dans le même temps, nous aider à réduire notre empreinte carbone. Avec la profusion de mails échangés, dont un grand nombre sont des spams, où l’utilisation frénétique des plateformes de streaming, le numérique représenterait déjà 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
 
Dans la sphère professionnelle, et tout particulièrement dans le domaine de la gestion des interventions, les effets négatifs du digital sont largement contrebalancés par les bénéfices apportés. Une solution en mode SaaS permet tout d’abord une dématérialisation complète des données.
 
Fini le circuit papier et les impressions qu’il induit, un logiciel de gestion des interventions de dernière génération fluidifie la circulation de l’information entre le client, le centre opérationnel et les intervenants sur le terrain. De la demande d’assistance à la facturation en passant par la rédaction du compte rendu d’intervention, tous les échanges sont 100 % électroniques.

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Logiciel de gestion d’interventions pour technicien : évaluer ses besoins, faire le bon choix

 
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Optimiser la tournée des techniciens

La géolocalisation et l’intelligence artificielle permettent, par ailleurs, d’optimiser la tournée des techniciens sur site. Un enjeu essentiel. Les déplacements de ces derniers représentent l’impact environnemental le plus important d’un service de maintenance sachant qu’un technicien passe entre un tiers et la moitié de sa journée de travail sur la route. Dans son application mobile dédiée à la gestion des interventions, le technicien dispose, bien sûr, de solutions de GPS lui permettant de se déplacer de façon optimale.
 
Avec la géolocalisation, le planificateur suit, de son côté, en temps réel l’activité des équipes terrain. Pour attribuer une intervention urgente à l’un des techniciens disponibles, le planificateur visualisera celui qui est à la fois le plus proche du site à rejoindre. Ce sont autant de kilomètres à parcourir en moins.
 

L’IA, copilote de la planification

Aide à la décision du planificateur, un modèle algorithmique d’intelligence artificielle peut lui proposer la planification optimale à même de minimiser les temps de trajets en tenant compte d’un grand nombre de contraintes opérationnelles.
 
L’intelligence artificielle associée à l’internet des objets permet aussi de passer d’une maintenance curative et préventive à une maintenance prédictive. Doté de capteurs, un équipement remonte en temps réel des données sur son état de santé, donnant des signes avant-coureurs d’une défaillance.
 
Cette gestion proactive de la gestion des interventions suppose de positionner judicieusement les stocks de pièces détachées afin – là encore – de diminuer les déplacements. Encore peu généralisée, si ce n’est dans le secteur aéronautique, la fabrication additive permet “d’imprimer” directement sur site la pièce manquante. Cette impression 3D est aussi un bon moyen de lutter contre l’obsolescence programmée d’équipements qui faute de pièces disponibles sont mis au rebut.

Tous les feux au vert pour passer à l’électrique

L’étape suivante consiste à électrifier la flotte de véhicules. Si les véhicules à moteur thermique, et en particulier diesel, restent largement majoritaires dans le monde de l’entreprise – qui représente la moitié des immatriculations de voitures neuves en France – une bascule est en train de se produire.
 
Selon une étude de l’Arval Mobility Observatory, 17 % des responsables de parcs automobiles ont au moins une voiture électrique dans leur flotte et 34 % envisagent de recourir à terme à un véhicule à batterie (source Décision Achats).
 
De fait, toutes les conditions sont actuellement réunies pour inciter un service de maintenance à changer de motorisation. Depuis le 1er janvier 2020, les constructeurs doivent publier la consommation de carburant, l’autonomie électrique et les rejets de CO2 et de polluants des véhicules utilitaires légers selon la norme WLTP (Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedures). À partir du 1er mars, un malus sera appliqué sur l’achat de voitures polluantes.
 
En termes d’incitations, une entreprise peut, toujours depuis le 1er janvier 2020, bénéficier d’un abattement de 50 %, plafonné à 1 800 euros par an, dans le calcul de l’avantage en nature que constitue la mise à disposition d’une voiture électrique à un salarié.
 

Jusqu’à 500 km d’autonomie

Du côté du marché, l’offre a progressé. La plupart des modèles électriques proposent une autonomie de 200 à 500 km. Ce qui est suffisant pour des techniciens qui accomplissent des tournées de proximité. À défaut, le programme Advenir (Aide au développement des véhicules électriques grâce à des nouvelles infrastructures de recharge) finance à hauteur de 40 % les coûts de fourniture et d’installation d’un parc de bornes de recharge électrique en entreprise.
 
Par ailleurs, si l’offre de fourgons, fourgonnettes et autres camionnettes avec batterie est pour l’heure plus restreinte que pour les véhicules de particuliers, l’homologation CO2 à la norme WLTP favorisera la migration vers l’électrique. Enedis dispose, par exemple, de la deuxième flotte électrique d’entreprise en France avec 1 880 voitures destinées aux interventions.

Hébergement dans le nuage mais un nuage vert

L’hébergement de la solution SaaS est aussi un critère important. Il convient de privilégier une architecture mult-itenant. À savoir une infrastructure mutualisée où des entreprises partagent les mêmes serveurs. Cela veut dire moins de machines, donc moins de métaux rares (terres rares) à extraire pour leur fabrication et, en fin de vie, moins de déchets électroniques à traiter ou recycler.
 
Dans le cloud public, le choix de la localisation a aussi son importance. Un éditeur peut être tenté d’héberger les données de sa solution dans un pays où les frais d’hébergement sont moindres. Le pays en question produit peut-être son électricité en utilisant des énergies fossiles via un réseau de centrales à charbon.
 

Le choix du made in France

Outre cet aspect environnemental, il convient pour des raisons de sécurisation des données personnelles de privilégier un éditeur qui héberge les données de ses clients sur le territoire national. A cet effet, Praxedo a fait le choix de retenir OVH, premier hébergeur européen.
 
Outre ses sites situés en France, OVH est parvenu à réduire la consommation énergétique de ses datacenters de près de moitié en supprimant la climatisation électrique. Le prestataire a pour cela mis au point un système de refroidissement des serveurs exploitant les propriétés caloporteuses de l’eau, le watercooling. Le liquide réfrigéré évacue près de 70 % de la chaleur dégagée par les serveurs. Les 30 % restants sont dissipés par la ventilation naturelle des bâtiments.